Depuis de nombreuses semaines, une situation particulière de troubles sociopolitique intenses s'abat sur Haïti. Ce qui est dû à cause des différentes manifestations que la population lance à l'encontre du président en fonction Jovenel MOÏSE, et qui réclame la démission de ce dernier à la tête du pouvoir.
Ces diverses soulèvements populaires sont à l'origine de plusieurs faits accusants le président comme détourneur de fonds, dilapidateur, blanchiment d'argent ou même de représentant d'un système qui serait établi depuis plus de 30 ans en Haïti où les héritiers de ce système gaspillent l'argent de l'état à eux seuls pendant que tout le reste de la population se plonge dans la misère la plus grande.
En dépit de cette situation, les jours ne cessent de compter, une grande et importante période s'annonce: "La fin d'année"
Les rues plus sales que d'habitude, surtout par les restes des pneus incendiés en pleine rue, les principaux objets combinés qui compose ce qu'on appelle les barricades. Les magasins et les centres commerciaux en carence de produits, un triste sourire envahisseur se hisse au visage de nos chers compatriotes haïtiens, la fin d'année ne tarde point à venir. Les arbres de noël, les boules de cristal... qui autrefois embellissaient les maisons et les coins de vente sont portés disparus, tout le monde craint de ne pas pouvoir fêter cette année. Mais en dépit de tout, il y a de l'espoir, même si on craint tout de même d'espérer quelque chose dont sa nature serait impossible, il reste quelque part un brin d'espoir, de soulagement.
Quant aux cyniques, ils se réjouissent de leurs pots de vins, des salaires reçus sans le moindre travail, de l'argent qu'ils se font au détriment des plus démunis, certains sont quelque part à l'étranger en train de jouir de cet héritage sans forcer et d'autres dans des coins paradisiaques, sans se soucier de leur minable cruauté ou même qu'ils font semblant de comprendre. Mais quant à la masse, salariés et chômeurs font semblant de vivre avec le peu qu'ils gagnent, ils commencent déjà à se plaindre. Les villes dont les activités ne fonctionnent toujours point sont aussi les plus touchés par ce fléau, la vie chère. Jeunes finissants, universitaires sont contraints de passer leurs temps sur les temps sur les réseaux sociaux qu'ils utilisent pour la plupart en mal qu'en bien. Certains pensent quitter le pays, mais leurs moyens ne suffisent point. On n'entend plus parler des activités scolaires, celles-ci sont remplacées par les "photoshoot", les "ti sourit", les "body wash"...
La jeunesse intellectuelle n'intervient presque plus dans leurs domaines.
Espérons que cette fin d'année sera porteuse de belles et bonnes choses.
Par Denley JOSEPH, étudiant en Sociologie au CHCL-UEH
©️ UltiMag
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