La plus grande manifestation culturelle du pays, Le Carnaval dans le temps était un moment de plaisir, de détente et de défoulement. Il rassemble le plus grand nombre de personnes pour venir assister la beauté esthétique des parades, la joie des troupes carnavalesques et j’en passe. Mais depuis quelques année les festivités carnavalesques commencent à perdre de leur charme. Cette année encore entre plaisir et frustration plus d’un témoigne leurs inquiétudes face au déroulement du Carnaval national à Port-au-Prince.
Depuis le début du mois de Janvier une vanne d’insécurité s’ouvre sur la capitale et ses environs. Le kidnapping est à son paroxysme, les demandes de rançons sont devenues monnaie courante, la police n'arrive plus à jouer sa partition qui consiste à protéger et servir les citoyens. Les manœuvres et affrontements de groupes armés continuent à créer la panique chez les citoyens.
Des bouchons considérables ont été enregistrés, à cause de ce climat de tension et d’anxiété. Les agents de la PNH font face à beaucoup de difficultés dans le cadre de l’accomplissement de leur tâche, Plusieurs policiers ont succombé sous les balles impitoyables des bandits cette semaine.
Les faits précédents portent à croire que le carnaval national qui est prévu à Port-au-Prince du 23 au 25 février 2020 n’annonce par la couleur. En dépit des mises en place du haut conseil de la Police pour stopper cette hémorragie d’insécurité et redonner confiance à la population afin de participer sans crainte aux festivités carnavalesques la participation en toute sécurité n’est pas sans inquiétude.
Les interrogations sont nombreuses. Le carnaval aura-t-il vraiment lieu ? La police nationale sera-t-elle en mesure pour freiner l’ascension grandissante et quotidienne de l’insécurité ? Les réponses sont pour la plupart inquiétantes.
Par Wath-Dielmy François
©️UltiMag
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